Abstract
En tant que reflets de la société, les dictionnaires se doivent de suivre les évolutions technologiques de leur temps. Le Trésor de la Langue Française ne fait pas exception : œuvre magistrale et imposante, après avoir bénéficié des découvertes techniques et technologiques les plus récentes lors de sa conception, puisque la constitution du corpus elle-même a été assistée par ordinateur afin de réunir un matériel de première importance, il est passé à l’ère de l’informatisation, répondant ainsi aux attentes nouvelles d’un public toujours plus exigeant. Dès lors que le support n’est plus celui du papier, les contraintes son modifiées pour les lexicographes, et les attentes différentes pour les usagers, en droit d’attendre de nouveaux services. Les stratégies de consultation s’en trouvent transformées, et les recherches facilitées par des requêtes qui peuvent désormais combiner plusieurs critères en précisant, le cas échéant, les liens d’interdépendance. Il devient alors aisément possible de créer des listes de mots, de calculer des fréquences, autant de ressources de première importance pour quiconque s’intéresse de près au lexique. Dans le cadre de l’étude des emprunts aux langues étrangères, les possibilités démultipliées de consultation proposées par la version informatisée du TLF constituent une manne non négligeable pour les chercheurs et ouvrent la voie à une exploration analogique du traitement des mots venus d’ailleurs.
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